Cinq pièces d’or, cinq histoires : une sélection signée Euro Pièce d’Or

Cinq pièces d’or, cinq histoires : une sélection signée Euro Pièce d’Or

Dans les vitrines d’Euro Pièce d’Or, certaines pièces d’or attirent l’œil avant même que l’on lise leur descriptif. Elles ont en commun l’or, bien sûr, mais surtout une histoire forte : un roi, un empire, une réforme monétaire, une manière très concrète de traverser le temps.

Les cinq premières pièces d’or présentées sur le site composent à elles seules un récit continu : de la royauté française à Byzance, du Moyen Âge à l’ère Napoléon. Une sélection qui parle autant d’Histoire que de patrimoine.


1. L’écu d’or au soleil de Louis XII : la monarchie sous un nouveau jour

À la fin du XVe siècle, la France bascule doucement vers la Renaissance. Louis XII, surnommé “le Père du Peuple”, fait frapper l’écu d’or au soleil.

Sur l’avers, les armes de France couronnées, surmontées d’un soleil, affirment un pouvoir stable et lumineux. Au revers, la croix fleurdelisée rappelle le poids de la religion dans la légitimité du roi.

Aujourd’hui, cette pièce plaît autant pour son graphisme que pour ce qu’elle symbolise : une monarchie qui s’apaise après les crises, un royaume qui se structure, et un premier reflet de ce que deviendra l’élégance française en or.


2. Solidus de Constans II et Constantin IV : la force d’un duo impérial

Cap sur Constantinople, VIIᵉ siècle. L’Empire byzantin traverse une période difficile : pertes de territoires, tensions religieuses, pression militaire. Au cœur de cette instabilité, le solidus de Constans II et de son fils Constantin IV envoie un message très clair.

Les deux empereurs sont représentés côte à côte, couronnés. Le solidus n’est pas seulement une monnaie d’or : c’est un support de communication politique. Il affirme la continuité dynastique et la solidité du pouvoir.

Entre vos mains, cette pièce raconte l’histoire d’un empire qui lutte pour durer, et d’une monnaie qui reste, malgré tout, une référence fiable dans les échanges.


3. Solidus de Léon Ier : l’or au cœur d’un monde qui change

Toujours à Constantinople, mais un siècle plus tôt, le solidus de Léon Ier occupe une place charnière. L’Empire romain d’Occident décline, les repères se déplacent, et Byzance s’impose progressivement comme le nouveau centre.

Léon Ier y apparaît en chef militaire, cuirassé, lance et bouclier en main. Au revers, la Victoire et la croix rappellent la place de la foi dans la construction du pouvoir impérial.

Ce solidus résume bien l’époque : un monde en transition, des frontières qui bougent, mais une constante – l’or – qui continue de servir d’étalon. Pour un collectionneur, c’est un lien direct entre Rome, Byzance et tout l’imaginaire qui les entoure.


4. Franc à pied de Charles V : la naissance d’un nom qui nous est familier

Retour en France, XIVᵉ siècle. Après les premières décennies de la guerre de Cent Ans, le royaume est fragilisé, la confiance dans la monnaie a été mise à rude épreuve. Charles V, dit “le Sage”, choisit la réforme et la stabilité.

Le franc à pied devient l’une des pièces emblématiques de ce moment. Le roi y est représenté debout, couronné, sceptre et épée à la main, souvent dans un décor gothique très travaillé. L’image est forte : le pouvoir est “debout”, la monnaie aussi.

Ce franc en or est l’ancêtre direct du franc que l’on a connu jusqu’à la fin du XXᵉ siècle. En posséder un aujourd’hui, c’est revenir au point de départ : là où le mot “franc” prend pour la première fois sa place sur une pièce.


5. Porte-Napoléon pour 10 F et 20 F or : l’or comme réflexe du quotidien

Dernier arrêt : le porte-Napoléon conçu pour accueillir les pièces de 10 et 20 francs Napoléon. Ici, ce n’est plus une pièce, mais un accessoire qui raconte quelque chose de très concret : la façon dont l’or s’intègre dans la vie quotidienne.

Les Napoléon sont les pièces d’or françaises les plus connues : créées au XIXᵉ siècle, diffusées massivement, toujours recherchées aujourd’hui pour l’investissement. Le porte-Napoléon permettait de les garder sur soi, de les sortir au besoin, ou de les porter comme élément de style.

Ensemble, le porte-pièces et le Napoléon disent beaucoup de la culture de l’époque : prudence financière, mobilité, et ce réflexe très humain de garder près de soi une valeur sûre, discrète et élégante.


Une sélection qui parle d’Histoire, mais aussi de choix personnels

Ces cinq références tracent une ligne claire :

  • de la monarchie française médiévale et renaissante,

  • à l’Empire byzantin, héritier de Rome,

  • jusqu’à la France moderne de Charles V et Napoléon.

Elles montrent que l’or n’est pas seulement un support d’épargne ou de diversification, mais aussi un moyen de se connecter à un moment précis de l’Histoire. En boutique, ces pièces ne sont pas présentées comme des objets figés, mais comme des fragments de récit que chacun peut s’approprier : pour constituer une collection, transmettre, ou simplement garder un morceau de passé à portée de main.


Questions fréquentes

1. Ces pièces sont-elles réservées aux collectionneurs déjà expérimentés ?
Pas nécessairement. Certaines références très historiques – comme les solidus ou le franc à pied – attirent naturellement des collectionneurs avertis, mais elles peuvent aussi être des “premiers coups de cœur” pour des profils sensibles à l’Histoire. D’autres, comme les Napoléon, restent très accessibles pour une première entrée dans l’or.


2. Comment savoir si une pièce d’or a plutôt une valeur “de collection” ou “d’investissement” ?
On peut distinguer deux niveaux : la valeur au poids (lié au cours de l’or) et la valeur numismatique (liée à la rareté, à l’état de conservation, à la demande des collectionneurs). Une pièce très courante en bon état sera souvent proche de sa valeur métal, tandis qu’une monnaie plus rare ou mieux préservée pourra se négocier avec une prime importante. Un professionnel en boutique peut vous préciser où se situe chaque pièce.


3. Est-ce que ces pièces sont livrées avec un certificat ou une forme de garantie ?
Oui, un professionnel sérieux fournit les informations essentielles : nature de la pièce, période, état de conservation, caractéristiques (atelier, type, etc.). Selon le cas, un document ou une facture détaillée accompagne la vente, ce qui constitue votre preuve d’achat et un élément important pour la revente ou la transmission.


4. Comment intégrer ce type de pièces dans une stratégie patrimoniale plus globale ?
Deux approches coexistent très bien :

  • une base composée de pièces d’investissement classiques (type Napoléon),

  • quelques pièces plus historiques, choisies pour leur dimension patrimoniale et leur intérêt numismatique.
    L’ensemble peut s’inscrire dans une logique de diversification à long terme. L’idée n’est pas de tout concentrer sur une seule pièce, mais de construire une collection cohérente avec vos objectifs.


5. Peut-on venir voir ces pièces en boutique avant de se décider ?
Oui, bien sûr. Prendre rendez-vous permet d’organiser une présentation ciblée des pièces qui vous intéressent, d’échanger sur leur histoire, leur cote, leur potentiel de revente ou de transmission. C’est souvent à ce moment-là que le choix se fait réellement : au contact de la pièce, de son aspect réel, de son poids, et des explications qui l’accompagnent.https://europiecedor.fr/