Souverain
Georges III
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
La première pièce de Souverain moderne
La pièce de Souverain Georges III est la première des pièces de Souverain moderne et constitue la base du nouveau système monétaire instauré au sein de l’Empire Britannique par le roi Georges III au début du XIXe siècle. Elle est frappée pour la première fois en 1817 et son émission se poursuit jusqu’en 1820, année du décès du roi. Son fils Georges IV lui succède au trône et « prend sa place » sur les pièces de Souverain.
Georges III, « roi des Bretagnes »
Frappée sous le règne de Georges III, cette pièce de Souverain Or porte naturellement le profil du roi. Il y est représenté lauré, regardant vers la droite et entouré de la mention « GEORGIUS III. D.G. BRITANNIAR. REX F.D. », qui signifie « Georges III, par la grâce de Dieu, roi des Bretagnes, défenseur de la foi ».
« Honi soit mal qui y pense »
Placée en bordure du revers de la pièce de Souverain or « Georges III », cette expression du XIVe siècle est en fait la devise du plus ancien ordre de chevalerie britannique, l’Ordre de la Jarretière.
Georges IIII
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
IIII et non pas IV
La pièce de Souverain Or « Georges IIII » est la première version des deux pièces d’or créées à l’effigie de Georges IV. Les deux modèles diffèrent en de nombreux points mais le plus marquant est certainement l’écriture romaine du chiffre « 4 » placée après « Georgius », sur la bordure de l’avers des pièces. Elle est constituée de quatre bâtons sur le premier – « IIII » – et d’un bâton et d’un « V » sur le second – « IV ».
« GEORGIUS IIII. D.G. BRITANNIAR. REX F.D. »
Cette inscription – qui, dans sa forme longue, s’écrit « Georgius IIII Dei Gratia Britanniarum Rex Fidei Defensor » – est placée autour du profil lauré du Souverain et signifie « Georges IIII, par la grâce de Dieu, roi des Bretagnes, défenseur de la foi ».
Georges IV est roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande de 1820 à 1830. La première pièce de Souverain Or frappée à son effigie, la « Georges IIII », sera émise de 1821 à 1825.
« B.P. »
Les dessins de la pièce de Souverain « Georges IIII » sont l’œuvre de Benedetto Pistrucci, graveur en chef à la Royal Mint. Ses initiales « B.P. » sont gravées sur les deux côtés de la pièce. Cet artiste italien est très célèbre pour sa représentation de Saint-Georges terrassant un dragon, qui sera utilisée sur le revers de la majorité des pièces de Souverain Or.
Georges IV
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
Deuxième version
Pendant le règne de Georges IV, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande de 1820 à 1830, deux modèles de Souverains Or à son effigie seront créés. La pièce de Souverain Or « Georges IV » est le second modèle. Frappée entre 1825 et 1830, elle remplace le Souverain Or « Georges IIII » émis entre 1821 et 1825.
3 artistes pour une même pièce
Georges IV, « tête nue »
Certains numismates appellent cette frappe « Georges IV, tête nue » pour la différencier du Souverain « Georges IIII », qui représente le roi coiffé d’une couronne de laurier. Mais ce n’est pas la seule caractéristique qui distingue les deux frappes. On peut également noter les points suivants :
- le « IIII » du premier modèle, placé après « Georgius » sur la bordure de l’avers est remplacé par « IV ».
- les deux portraits du souverain sont très dissemblables et pour cause : ils n’ont pas été réalisés par le même graveur. Le premier est l’œuvre de Benedetto Pistrucci alors que le second est signé William Wyon.
- Alors que le revers de la pièce « Georges IIII » montre Saint-Georges pourfendant un dragon, celui du Souverain Or « Georges IV » porte les armoiries royales.
- Enfin, l’inscription « Georgius IV Dei Gratia Britanniarum Rex Fid. Def. » – qui signifie « Georges IV, par la grâce de Dieu, roi des Bretagnes, défenseur de la foi » – commence sur l’avers et se termine sur le revers de la pièce « Georges IV ». Sur le premier modèle, Benedetto Pistrucci l’avait entièrement gravée sur l’avers.
Georges IV, « tête nue »
Certains numismates appellent cette frappe « Georges IV, tête nue » pour la différencier du Souverain « Georges IIII », qui représente le roi coiffé d’une couronne de laurier. Mais ce n’est pas la seule caractéristique qui distingue les deux frappes. On peut également noter les points suivants :
- le « IIII » du premier modèle, placé après « Georgius » sur la bordure de l’avers est remplacé par « IV ».
- les deux portraits du souverain sont très dissemblables et pour cause : ils n’ont pas été réalisés par le même graveur. Le premier est l’œuvre de Benedetto Pistrucci alors que le second est signé William Wyon.
- Alors que le revers de la pièce « Georges IIII » montre Saint-Georges pourfendant un dragon, celui du Souverain Or « Georges IV » porte les armoiries royales.
- Enfin, l’inscription « Georgius IV Dei Gratia Britanniarum Rex Fid. Def. » – qui signifie « Georges IV, par la grâce de Dieu, roi des Bretagnes, défenseur de la foi » – commence sur l’avers et se termine sur le revers de la pièce « Georges IV ». Sur le premier modèle, Benedetto Pistrucci l’avait entièrement gravée sur l’avers.
Guillaume IIII
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
« Gulielmus IIII D : G : Britanniar : Rex F : D. »
Dans sa forme longue, cette inscription, placée sur la bordure de l’avers de la pièce de Souverain Or « Guillaume IIII », s’écrit « Gulielmus IIII Dei Gratia Britanniarum Rex Fidei Defensor ». Elle signifie « Guillaume IIII, par la grâce de Dieu, roi des Bretagnes, défenseur de la foi ». Au décès de son frère Georges IV en 1830, Guillaume IV devient roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande et le remplace sur les pièces de monnaies d’or du Royaume. Les Souverains Or « Guillaume IIII » seront frappés en 1831, 1832, 1833, 1835, 1836 et 1837 (année de la mort du roi). Précisons que le millésime, gravé sur le revers des pièces, est précédé de la mention « anno » (année en latin).
« IIII », et non « IV »
Comme l’indique le nom de la frappe, la pièce de Souverain Or « Guillaume IIII » présente la particularité d’utiliser une écriture romaine originale pour le chiffre « 4 » placé à la suite du prénom du souverain. Cette originalité se retrouve sur les pièces de Souverain « Georges IIII ».
Le portrait d’un homme d’âge mûr
Lorsqu’il accède au trône, Guillaume IV est âgé de soixante-cinq ans. Cela explique que sa représentation sur les pièces de monnaie soit celle d’une personne d’âge mûr. Ce dessin est l’œuvre du graveur William Wyon.
L’écusson sur le revers de la pièce est, lui, signé Jean-Baptiste Merlen.
9,1 millions
Victoria jeune Ecusson
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
Un portrait célèbre
Ce portrait de la reine sera utilisé sur les pièces de monnaies d’or du royaume pendant près de cinquante ans, de 1838 à 1887. Il a été réalisé par William Wyon, graveur en chef à la Royal Mint de Londres jusqu’en 1851.
Le premier Souverain à l’effigie de Victoria
Plusieurs modèles de Souverains Or ont été frappés au cours du règne de la reine Victoria (1837-1901). Ils représentent la reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande à différentes étapes de sa vie. Le Souverain « Victoria jeune écusson » est le premier de la série et a été émis à partir de 1838. Comme le nom de la frappe l’indique, c’est le buste d’une « jeune » Victoria qui est gravé sur l’avers de la pièce : elle est âgée de 19 ans lorsque ce Souverain est frappé pour la première fois.
« Victoria jeune écusson » ou « Victoria buste jeune blason »
Voici les deux noms les plus couramment utilisés pour désigner cette frappe. L’ « écusson » ou le « blason » font référence aux armoiries royales dessinées par Jean-Baptiste Merlen sur le revers de la pièce.
La mention du revers de la pièce dans le nom de la frappe permet de la distinguer de la pièce de Souverain « Victoria jeune Saint-Georges » qui présente le même portrait de la reine sur son avers mais un revers différent, à savoir le dessin de Saint-Georges pourfendant un dragon, signé Benedetto Pistrucci.
« VICTORIA DEI GRATIA BITANNIARUM REGINA FID : DEF : »
Cette inscription, qui commence sur l’avers de la pièce et se termine sur son revers, signifie « Victoria, par la grâce de Dieu, reine des Bretagnes, défenseure de la foi ».
Des ateliers de frappe sont ouverts à différents endroits du monde, notamment en Australie afin d’éviter le transport maritime d’or ou de monnaie frappée.
ATELIER DE FRAPPE | LETTRE CORRESPONDANTE |
---|---|
Melbourne | M |
Perth | P |
Sydney | S |
Sydney | S |
Bombay | I |
Ottawa | C |
Pretoria | SA |
Victoria jeune Saint Georges
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
Saint-Georges remplace l’écusson
En 1871, un deuxième modèle de Souverain Or à l’effigie de la reine Victoria est créé. Cela fait 33 ans que le Souverain « Victoria jeune écusson » est frappé. Il est alors décidé que les armoiries présentes sur le revers de la pièce soient remplacées par la célèbre gravure de Saint-Georges pourfendant un dragon, réalisée en 1817 par Benedetto Pistrucci, pour la toute première pièce de Souverain Or moderne. Le portrait de la reine reste, lui, inchangé.
Un portrait célèbre
Le portrait de la reine utilisé sur la pièce de Souverain Or « Victoria jeune Saint-Georges » est le même que celui gravé sur le Souverain Or « Victoria jeune écusson ». Il sera donc présent sur les pièces de monnaies d’or du royaume pendant près de cinquante ans. Cette gravure a été réalisée par William Wyon, graveur en chef à la Royal Mint de Londres jusqu’en 1851.
Un portrait vieux de 33 ans
Lorsque la pièce de Souverain « Victoria jeune Saint-Georges » est frappée pour la première fois en 1871, la reine Victoria est âgée de 52 ans. Il est pourtant décidé que soit conservé le portrait réalisé trente-trois ans plus tôt par William Wyon pour la pièce de « Victoria jeune écusson ». Le Souverain Or « Victoria jeune Saint-Georges » sera émis jusqu’en 1885 par la monnaie de Londres et jusqu’en 1887 par l’atelier de fabrication australien.
« VICTORIA D : G : BITANNIAR : REG : FID : DEF : »
Cette inscription, placée en bordure de l’avers de la pièce, s’écrit, dans sa forme longue, « Victoria Dei Gratia Britanniarum Regina Fidei Defensor ». Elle signifie « Victoria, par la grâce de Dieu, reine des Bretagnes, défenseure de la foi ».
Victoria jeune Saint Georges
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
« Victoria Jubilée »
En 1887, à l’occasion du jubilé d’or de la reine Victoria, sa représentation sur les pièces de Souverain Or est renouvelée. Elle est montrée portant un voile et une couronne. Cette frappe est également appelée « Victoria effigie du jubilé », « Victoria buste du jubilé » ou « Victoria jubilé tête couronnée ». Elle sera frappée jusqu’en 1892.
« J.E.B. »
Ces trois lettres, gravées sous l’épaule de la souveraine, sont les initiales du graveur du buste de la reine Victoria « Jubilée », Joseph Edgar Boehm, artiste autrichien ayant travaillé la moitié de sa vie en Angleterre.
Le Saint-Georges de Pistrucci
Est gravé, sur le revers de la pièce de Souverain Or « Victoria Jubilée », le célèbre dessin de Saint-Georges pourfendant un dragon, réalisé par Benedetto Pistrucci en 1817 pour la première pièce de Souverain Or moderne. Il a été utilisé pour de nombreuses pièces d’or britanniques.
« Victoria D:G : BRITT : REG : F:D : »
Cette inscription latine entoure le portrait de la reine. Elle s’écrit, dans sa forme longue, « Victoria Dei Gratia Britanniarum Regina Fidei Defensor » et se traduit par « Victoria, par la grâce de Dieu, reine des Bretagnes, défenseure de la foi ».
Victoria Voile
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
« Victoria voilée », « Victoria Type vieille » ou « Victoria Old Head »
Ces trois noms de frappe sont utilisés indifféremment pour nommer la dernière pièce de Souverain Or créée à l’effigie de la reine Victoria, frappée de 1893 à 1901. La souveraine y est représentée âgée et voilée. Ce dessin est signé Thomas Brock, artiste britannique à qui l’on doit notamment la sculpture du Victoria Memorial de Londres. Ses initiales « T.B. » sont gravées sous l’épaule de la reine.
Une nouvelle titulature pour la reine Victoria
L’inscription latine qui entoure le portrait de la reine – « VICTORIA•DEI•GRA•BRITT•REGINA•FID•DEF • IND•IMP• » – est une abréviation de « Victoria Dei Gratia Britanniarum Regina Fidei Defensor Indiae Imperator ». Elle se traduit par « Victoria, par la grâce de Dieu, Reine des Bretagnes, défenseure de la foi, Impératrice des Indes ». Il s’agit d’une nouveauté car les modèles précédents des Souverains Or à l’effigie de la reine ne portaient pas son titre impérial. Elle avait pourtant été proclamée « Impératrice des Indes » en 1876, c’est-à-dire avant la frappe du Souverain Or « Victoria Jubilée », qui précède le « Victoria type vieille ».
« B.P. »
Ces lettres sont gravées sous le dessin de Saint-Georges pourfendant un dragon, gravé sur le revers de la pièce. Ce sont les initiales de Benedetto Pistrucci, graveur en chef à la Royal Mint de Londres qui avait réalisé ce dessin pour le premier Souverain Or moderne, le « Georges III », frappé en 1817. Il a été ensuite utilisé pour de nombreuses autres frappes de Souverains Or.
Georges V
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
George V roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande
En 1910, au décès de son père Édouard VII, George V est nommé roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande. Son effigie est placée sur les pièces de Souverains Or à partir de 1911 et jusqu’à sa mort en 1936. Son portrait est signé Edgar Bertram Mackennal, graveur et sculpteur australien.
Une titulature latine
Comme sur les Souverains Or précédents, le souverain se voit attribuer une titulature en latin, placée ici en bordure de son avers : « GEORGIVS V D.G. BRITT: OMN: REX F. D. IND: IMP: ». Il s’agit de l’abréviation de « Georgius V, Dei Gratia, Britanniarum Omnium Rex, Fidei Defensor, Indiae Imperator », qui se traduit par « George V, par la grâce de Dieu, roi de toutes les Bretagnes, Défenseur de la foi, Empereur des Indes ».
Un revers bien connu
Le revers de la pièce est la célèbre représentation de Saint-Georges terrassant un dragon, créée par Benedetto Pistrucci pour le premier Souverain Or moderne, le « Georges III », près de cent ans plus tôt. Ce dessin sera utilisé pour les revers de la majorité des pièces de Souverain Or.
Edouard VII
Poids : 7,99 g
Poids fin : 7,32 g
Titre : 916,6/1000
Diamètre : 22 mm
Frappe: De 1817 à 1932
Le roi Édouard VII
La titulature d’Édouard VII est placée sur la bordure de l’avers de la pièce de Souverain « Edouard VII ». Il s’agit de l’abréviation d’« Edwardus Dei Gratia Britanniarum Omnium Rex Fidei Defensor Indiae Imperator » qui se traduit par « Édouard VII, par la grâce de Dieu, roi de toutes les Bretagnes, défenseur de la foi, empereur des Indes ». Le régent britannique est effectivement empereur des Indes depuis 1876.
Un changement d’effigie notable
En 1901, la reine Victoria décède et son fils, Édouard, devient roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande. L’année suivante, les premiers Souverains Or à son effigie sont frappés. Ces émissions représentent un changement notable pour de nombreux utilisateurs de la monnaie royale britannique qui sont habitués depuis plusieurs dizaines d’années à y voir le buste de la reine Victoria. En effet, les Souverains Or ont porté le portrait de la reine pendant soixante-quatre ans. Le revers reste, lui, inchangé : on peut y admirer la célèbre représentation de Saint-Georges terrassant un dragon, dessinée par Benedetto Pistrucci en 1817 pour le premier Souverain Or moderne.
« De S »
Le portrait d’Édouard VII est signé « De S ». Il s’agit de la signature du graveur-médailleur britannique George William De Saulles.