L’or à nouveau en vogue
« La déroute à hauteur de 15 trillions de dollars qu’a connu les bourses du monde entier depuis mai a réveillé l’appétit des investisseurs pour l’or».
Les hedge funds et autres entité spéculatrices de taille ont plus que doublé leurs positions long sur l’or la semaine dernière. Seulement trois semaines après avoir battu tous les records en termes de positions bearish. Les paris des investisseurs or à travers les ETF augmentent à un rythme plus vu depuis un an tandis que les valeurs des ETP ont bondi de 3 milliards en 2016.
Achat or
Le métal jaune a connu une résurrection de son attrait, L’or à nouveau en vogue en tant que valeur refuge après avoir était ignoré par de nombreux investisseurs l’année dernière. Cela malgré les attaques terroristes de Paris de novembre ou encore les négociations concernant le plan de sauvetage de la Grèce en juillet. En ce moment, les craintes concernant les marchés actions mondiaux vont soutenir le métal d’après les analystes de Citigroup menés par Ed Morse. La semaine dernière, ils ont relevé leurs prévisions 2016 concernant le cours de l’or.
Investissements en or
« Les gens ont pris les risques à la légère, qu’ils soient macro-économiques ou géopolitiques » a déclaré George Milling-Stanley (responsable des investissements or de State Street Global Advisors) qui gère un portefeuille de 2,4 trillions de dollars. « Ce qui est désuet peut revenir à la mode. L’atmosphère que les gens percevaient comme calme et sereine est en train de disparaître à mon avis. L’or est une excellente assurance contre le risque. Je pense que les investisseurs commencent à regarder avec de plus en plus d’attention leurs positions risquées sur de nombreux autres marchés. » (…)
Transformer son or en cash
Le cours de l’or grimpe sur fond de craintes concernant une contagion des problèmes chinois au reste du monde. La volatilité des bourses et les tensions au Moyen-Orient, d’après un rapport du 19 janvier de Citigroup. La banque a relevé ses perspectives 2016 pour l’or de 7,5 % à 1070 $ l’once. (…) »